Engagée et responsable

Publié le par UNSA CCI Paris Ile de France

logo unsa cciL'Unsa-cci réaffirme ses valeurs réformistes et s'engage pour l'avenir des CCI et de nos emplois

 

Six mois de négociations !

 

C’est un travail de longue haleine qui a été mené par notre délégation en CPN et en Groupes de Travail Nationaux pour améliorer les textes proposés par les Présidents, avec pour seul objectif la sécurisation des emplois des salariés des CCI, fondamentale dans le contexte d’incertitude sur l’avenir des CCI et sur le financement de nos missions.
Sur base du mandat de négociation et de signature que lui a donné majoritairement son Conseil National Inter-Régional réuni à Strasbourg en décembre dernier, notre Président Bernard Gauthier a ratifié mardi 8 juillet ces cinq accords en présence du Président de CCI France André Marcon.
Cette démarche, préalable à la CPN qui les rendra applicables, veut montrer notre volonté forte de défendre nos institutions en affichant un dialogue social qui fonctionne, moderniste, responsable et protecteur, avec un Statut des Personnels des CCI qui évolue et sécurise nos emplois.


5 accords porteurs d’une volonté de modernité, pour nos institutions et la sécurisation de nos emplois.

Dans chacun de ces accords, nous avons obtenu beaucoup. Il ne faut pas y voir le renoncement que certains syndicats s’acharnent à vouloir dénoncer…Dans quel objectif ? La défense de tous les salariés ou bien d’une seule catégorie déjà privilégiée ? N’y a-t’ il pas aussi des visées de déstabilisation du dialogue social aux niveaux régional et national, à des fins électoralistes syndicales ? NOUS NE NOUS LAISSERONS PAS
INFLUENCER OU INTIMIDER !


-> L’accord Mobilité géographique «choisie » par le salarié offre des mesures concrètes, attendues par ceux d’entre nous qui voudront saisir des opportunités : remboursement de frais, indemnité de double résidence, prime de mobilité, frais de déménagement…


-> Nous considérons l’accord « Mutation forcée » obtenu comme une réponse adaptée au risque d’utilisation de la mutation régionale comme un outil de démotivation et de « placardisation », conduisant à la démission. Que de souffrances, déjà subies par de nombreux collègues, en Île-de-France, dans le Nord, etc ! Que faites-vous aujourd’hui si votre employeur CCIR, sans rien devoir justifier, déplace votre poste à l’autre bout de la région ? Vous ne pouvez pas refuser, sauf à démissionner sans rien toucher : pas de prime de licenciement, pas de chômage CMAC ! Avec cet accord, un salarié en refus de mutation quittera sa CCI avec 18 mois de salaire RMIB (Revenu mensuel Indiciaire Brut) et touchera jusqu’à 36 mois de chômage CMAC. C’est extrêmement dissuasif, car très coûteux pour les CCI ! Une CCIR aura toujours plus intérêt à trouver d’autres solutions pour conserver votre emploi sur le même site… Le télétravail par exemple !

-> Un accord Télétravail pour les salariés des CCI, attendu depuis des années par de nombreux collègues. C’est une avancée importante dans nos conditions de travail !


-> L’accord Classification est en fait une démarche expérimentale menée sur la fin d’année 2014, qui permettra de tester en vraie grandeur l’efficacité de la grille nationale élaborée par CCI France dans un but d’harmonisation. Le rôle des CPR est renforcé dans cette démarche et chaque salarié disposera de recours pour contester sa proposition de positionnement. Un observatoire national des métiers, paritaire, sera créé pour contrôler et adapter les outils de classification : c’était une demande forte de l’UNSA-CCI.

-> Des avancées statutaires répondant à des demandes des organisations syndicales : des nouveaux congés pour événements familiaux (déménagement) ; le versement du supplément familial aux contractuels ; la possibilité - pour ceux qui en ont besoin - de travailler après 65 ans et jusqu’à 70 ans pour atteindre leur taux de retraite plein ; la sécurisation des Comptes Epargne Temps déjà épargnés : les période de prise de ces CET
donneront bien droit à cotisations employeur (prévoyance, retraite, MCCI) et généreront effectivement des droits à congés payés.


Cet accord de l’UNSA-CCI n’est pas sans conditions !

Des engagements ont été pris par la délégation « employeurs » en CPN pour ouvrir dès cette année des chantiers de négociation nationale visant à une politique de rémunération plus motivante permettant de sortir de ce gel du point qui a trop duré, ainsi qu’à la mise en place d’une GPEC (Gestion Prévisionnelle des Emplois et Carrières) plus efficace. Nous continuons également à défendre auprès de nos Présidents et de la Tutelle cette idée simple :

Pour préserver nos capacités d’action et la reconnaissance de la qualité de nos services, les économies à réaliser dans les CCI ne doivent pas porter sur le personnel.

 

Nos élus doivent balayer devant leur porte :

-> Moins d’élus, moins de charges de fonctionnement non productives associées,
-> Moins d’abus, de gâchis, de frais et de salaires déraisonnables,
-> Moins de décisions (ou de non-décisions !!!) contraires à l’efficacité du réseau des CCI et de l’économie locale… destinées à défendre des pouvoirs locaux et flatter les égos,
-> Plus de cohérence dans nos actions, aux niveaux régional et national, en phase avec les attentes - et donc les financements -de l’Etat et des collectivités locales.
-> Plus de visibilité et de valorisation des compétences et des services rendus par les 26.000 salariés des CCI. Pourquoi toujours ne parler que des élus ?
-> Plus de dialogue social, de motivation du personnel, d’échanges à tous niveaux pour une meilleure efficacité et développer la qualité de travail.


Plus que jamais, l’UNSA-CCI est engagée
pour la sécurisation
et la défense de nos emplois !
Rejoignez-nous !

 

 

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