Compte-rendu du rendez-vous avec le Président Fouchet

Publié le par UNSA CCI SNAPCC de VERSAILLES VAL D'OISE- YVELINES

A sa demande l’UNSA-CCIV Snapcc

a été reçu par le Président Yves Fouchet le 13 avril 2011,

M. Michel Delamaire ayant souhaité être présent à cette entrevue.

 

Objectif de ce rendez-vous :

            Alerter et questionner sur :

Ä  la détérioration du climat de travail des équipes dans le contexte de la réforme des CCI, liée à l’inquiétude grandissante sur l’avenir de leurs emplois

 

En mettant l’accent sur :

Ä  Le manque de communication de la direction générale et du Président

Ä  Les non-réponses,

Ä  Les bruits de couloir, favorisant la déstabilisation des personnels.  

Ä  Les effets d’annonces de postes supprimés, modifiés...

Ä  Les conditions (logistiques et/ou géographiques) de travail (déménagements sur Saint Quentin-en-Yvelines et Cap Cergy).

 

 

L’UNSA CCI SNAPCC : Conditions physiques de travail. Déménagement des personnels.

  

Ø  Déménagement à Saint Quentin en Yvelines

Le directeur général : La coordination est assurée par le CODIR DGA et le déménagement est prévu entre mi-juin et mi-juillet 2011.

Pour les collaborateurs situés Impasse de Toulouse et à l’Isipca, devant être localisés au siège de Versailles : ils seront accueillis « temporairement » dans des bureaux situés soit au 27, au 23 , ou au 21 Avenue de Paris, dans les bureaux actuellement occupés par la DSIRH.

Les implantations définitives ne s’effectueront qu’une fois certains travaux de propreté ou de câblage nécessaires pour certains locaux aient été effectués.

 

Ø  Cap Cergy 

Les RP font part de leur incompréhension sur le fait que les personnels en poste à Cap Cergy soient à nouveau obligés de déménager ! (actuellement ce site héberge 31 collaborateurs)

 « Ce site qui deviendra le siège de la Chambre Départementale du Val-d’Oise ».

IL devrait être exemplaire c’est loin d’être le cas ! Une installation typiquement non pensée en amont !! Ce que nous avons toujours dénoncé !

Les élus et la Direction ont choisi de faire les travaux à venir en site non occupé, afin « d’éviter aux salariés de subir des nuisances importantes liées aux travaux et aux déménagements successifs d’étage en étage.

Les salariés vont donc refaire leurs cartons pour la durée des travaux et seront réinstallés peut-être sur le site de « La Poste » attenant à la délégation du Val d’Oise.

Cette localisation est encore sujette à interrogations car la Direction Générale est en attente de la réponse du Maire de Pontoise.

Relocaliser les personnels à St Ouen l’Aumône : cette hypothèse est en attente du coût de restauration du bâtiment.

La recherche d’une surface de bureau entre 200 et 300 M² en location est aussi envisagée. 

Ä  Soyons vigilants quant aux autres solutions à venir qui pourraient être des plus inattendues !

 

 

L’UNSA CCI SNAPCC  : que pensez-vous du projet CAP 2015 de la CCIP ?

 

L’UNSA-CCI SNAPCC souligne que les salariés de la CCIV ont le sentiment que tout est bouclé et que nous sommes dans une position de « suiveur » par rapport à la CCI de Paris et non force de proposition.

Le Président Fouchet :

« Les réformes et les réflexions qui ont abouti à CAP 2015 ne relèvent que de la CCIP »

« Je ne suis pas un suiveur »

« Je comprends parfaitement la vision des salariés de la CCIV et leurs interrogations »

« J’interdis à tout élu et à tout membre du CODIR de penser ou de dire que tout est réglé »

« Je veux un devenir satisfaisant pour les collaborateurs  de la CCIV  »

« Nous devons redéfinir les missions des CCID. Les missions de proximité doivent s’exercer mais nous ne savons pas comment ? »

« La régionalisation doit s’organiser sur les fonctions «support» »

« Il y a deux visions possibles pour l’organisation régionale :

ü  Une vision totalement centralisatrice

ü  Une vision totalement fédératrice.

« Je mets en avant une vision fédératrice. Cap 2015 est pour moi une vision centralisatrice ».

 

Quand l’UNSA-CCI SNAPCC  mentionne la suppression potentielle de postes et donc de licenciements de personnel...

Réponse obtenue : « Si je vous répondais, cela voudrait dire que tout est décidé, mais je ne peux rien vous dire car rien n’est décidé ». « Ce que je peux vous dire c’est que nous sommes sur un problème économique ; -15% sur 3 ans ». « Alors, oui dans ce cadre là, il peut y avoir des licenciements. »

Le directeur général évoquant le fait qu’en nombre «  cela reviendrait au même que des départs naturels » qui existent dans toute organisation !

Réponse faite par UNSA CCI SNAPCC : il y a une différence entre les départs naturels et les suppressions d’emploi, il y a une nuance de taille entre un départ volontaire et un départ imposé.

Concernant les écoles et donc la DEFI, le directeur général confirme que les écoles doivent être de taille suffisante en nombre d’apprentis pour être viables.

 

 

L’UNSA CCI SNAPCC :

« Les salariés devront-ils repostuler à leur propre poste quand celui-ci sera maintenu après la réforme dans la CCID ?

Et pour ceux qui vont postuler à des postes régionaux, quid s’ils ne sont pas sélectionnés et si leur poste est supprimé en CCID ?

L’UNSA-CCI SNAPCC: Il s’agira bien de licenciements.

L’UNSA-CCI SNAPCC  au Président :

 « Vous savez déjà que chacun fait son marché ; et  « tâte le terrain du côté de certains collaborateurs ».

Nous n’avons pas eu de réponse, le Président a semblé découvrir cette situation..

 

 

L’UNSA CCI SNAPCC : Nous évoquons une date plus proche de 2012 que de 2013 pour la départementalisation !!!

 

« Oui, la départementalisation se fera très probablement avant janvier 2013. »

« D’ailleurs un symbole fort : le traitement des paies va être décentralisé et c’est Paris qui va gérer ce traitement. »

Le directeur général nous explique que le logiciel de traitement des paies est « à bout de souffle » à Versailles et que celui de Paris est utilisé dans les plus grandes Chambres ; Marseille, Bordeaux... Son souci est qu’il n’y ait pas d’interruption des versements de salaires... Quelle aubaine de laisser la main à Paris mais quelle compensation y trouve la CCIV ?

 

 

L’UNSA CCI SNAPCC  évoque l’éventualité d’un groupe de travail des DGA qui aurait alimenté la réflexion des élus pour leurs séminaires :

 

Le président Fouchet répond «  oui », et propose que le résultat de ces travaux soit communiqué à l’ensemble des salariés, pour une totale transparence.

Le directeur général nous précise que ces travaux ont été conduits pour un programme immobilier dans le cadre de l’implantation du siège de la Chambre départementale du Val-d’Oise et par rapport aux missions....Alors n’ont-ils pas préfiguré l’organisation future d’une CCID ?

 

 

L’UNSA CCI SNAPCC   pose comme dernière question au Président :

Que diriez-vous aux salariés pour les rassurer ?

 

« Patience et confiance, laissez-moi un peu de temps, 8 jours. Le calendrier est très court, j’ai peu de temps, je n’ai pas de solutions miracles, mais je ne veux pas voir disparaître les CCI, j’y suis très attaché. »

  

 

CE QUE NOUS AVONS OBTENU :

 

Ø  Une visite du CHS sur Montigny le Bretonneux avant l’aménagement définitif des équipes.

Ø  Sur l’INTRANET, demande a été faite par YF au DG d’une diffusion à l’ensemble des salariés des travaux conduits par les DGA pour alimenter la réflexion des élus lors de leur séminaire.

Ø  Une lettre du Président sera adressée à l’ensemble des collaborateurs.

 

 

  CLARIFICATION DE NOTRE POSITION :

 

Attention danger, le maître mot est ! VIGILANCE

 

La panique que peut entrainer l’absence de communication, les bruits de couloir,…

ne favorise t’elle pas les départs dits « naturels » et donc également les économies demandées au titre de la Révision Générale des Politiques Publiques (RGPP)...

Pour obtenir plus, le management par la peur ou par l’indifférence sont aussi des pratiques bien connues...

Nous comptons sur la CPL du 28 avril prochain pour réaffirmer notre position

et amener nos dirigeants à nous répondre autrement que par la langue de bois !

 

CE QUE NOUS VOUS DEMANDONS :

Contactez-nous (coordonnées menu en haut à droite sur le blog) pour toute situation d’emploi inconfortable (contenu de poste vidé, pression hiérarchique, ou à contrario isolement,
objectifs irréalistes voire inatteignables etc…), pour toute interrogation,
afin que vous puissiez vous faire accompagner, à titre individuel et/ou collectif.

 

C’est avec l’implication et la mobilisation de tous les salariés

que nous pourrons agir légitimement.

 

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