Communication : ESIEE-Paris
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Informations concernant le dossier Mundiapolis de Casablanca
En Juillet dernier, suite à un courriel anonyme envoyé à une dizaine d’enseignants ESIEE dont les polycopiés auraient été utilisés sans leur accord à Mundiapolis, l’intersyndicale ESIEE (CFDT-CGT-UNSA) a saisi la direction générale de la CCIR qui a diligenté une mission de l’Inspection Générale sur le dossier afin d’apporter des réponses sur les points suivants :
- Conditions d’utilisation de ressources pédagogiques
- Modalité d’exécution du partenariat
- Risques éventuels pour la CCIR
Les conclusions du rapport d’inspection remis à la CCIR et qui viennent de nous être communiquées le 27 novembre, légitiment le bien-fondé de l’enquête.
Il en ressort concrètement la dénonciation de la convention avant la fin de 2015. Avec Mundiapolis, des ratés ou des négligences en termes de gouvernance de l’école, comme la
reconduction tacite de la convention fin 2014 sans les bilans requis, ont été relevés par l’inspection et ont malheureusement contribué à nuire à l'image et à la réputation de notre établissement.
L’UNSA souhaite que les mesures proposées dans le rapport d’inspection telles que, réaliser un bilan complet de la convention, apporter des précisions au règlement particulier relatif à la propriété intellectuelle, réaffirmer le rôle du doyen… soient réellement mises en œuvre afin d’assainir une situation dégradée et éviter que d’autres problèmes ne surviennent…
D’après le rapport d’inspection, le doyen donnait périodiquement des cours à Mundiapolis sans
autorisation préalable et sans déclaration dans son plan de charge.
En réponse, d’après notre direction générale ESIEE, une lettre de rappel au règlement lui a été adressée.
La direction de la CCIR a de plus décidé que les montants des heures complémentaires indument payés l’an dernier pour les enseignants intervenus à Mundiapolis suite à des non déclarations, fassent l’objet de retenues comme cela s’est déjà produit par le passé pour d’autres cas.
Le doyen qui pouvait difficilement continuer à représenter le corps professoral pendant la durée
de l’enquête, aurait sans doute dû se mettre en retrait de sa fonction.
Il lui appartient désormais de faire amende honorable afin de contribuer à faire dégonfler cette
affaire qui a déclenché une vive émotion au sein du corps professoral et fait subir une situation
pesante à l’ensemble des agents ESIEE Paris.
L’UNSA souhaite sincèrement qu’à partir de cette éprouvante affaire, le dialogue social entre notre Direction ESIEE Paris et les partenaires sociaux soit renforcé, nous en avons plus que jamais besoin afin d’éviter certaines erreurs et afin de contribuer à mobiliser pleinement le personnel d’ESIEE-Paris sur la réussite de ses missions dans cette période difficile.
Pour toutes informations complémentaires Contact Bernard Latorre Délégué Syndical UNSA-CCI ESIEE-Paris