Le chantage à l'emploi ça suffit !
Rentrée sous tension
Depuis plusieurs mois, les salariés de la CCIR sont pris en étau entre des avalanches de chiffres et de bilans.
e sont 715 supressions de postes, communiquées à la presse le 7 septembre
Hier justifiées par la diminution des ressources fiscales, les ponctions sur fonds propres. Aujourd'hui par la baisse de Taxe pour Frais de Chambre de 36 millions d'euros, prévue dans le projet de loi de finance.
- Ce chantage qui dure depuis des mois est insupportable
Les prises de décisions concrètes se font encore attendre
713 départs volontaires, le bilan est lourd, 45 % des postes font l'objet d'une demande de remplacement. 320 vont être touchés par des mobilités et des mutations. Quels sont ces postes ? Quels sont les services impactés ? La réponse reste évasive : une grande partie serait encore à identifier.
- La mise en place d'une Gestion Prévisionnelle des Emplois n'est toujours pas d'actualité
Un constat alarmant de mal-être au travail
En faisant du bien être au travail une priorité, plutôt que de prévenir le mal : l'incertitude générée par le manque de perspectives et d'informations concrètes sur l'avenir, la déresponsabilisation progressive et la démotivation des salariés, on nous propose d'en soigner ses conséquences.
- Comment prévenir les risques psychosociaux ? Sans doute pas en externalisant le service de santé au travail.
Et demain ?
Réinventer un avenir pour la CCIR Paris Île-de-France passerait donc par la logique implacable des chiffres avec pour seule et unique variable d'ajustement ses agents. Cela se traduit par l'annonce de fermeture de sites et de cessation d'activités. Trop d'indécisions et peu de réponses à nos questions sur les critères de non rentabilité, les sites et les activités impactés.
- Nous avons du mal à croire que des décisions d'une telle ampleur se prennent en quelques semaines.
L'UNSA-CCI attend toujours l'application des accords nationaux
La construction d'une identité commune qui passerait par une reconnaissance égale de l'ensemble des salariés de la CCIR . La mise en place du télétravail (voir la déclaration intersyndicale du 6 juillet dernier Lire) qui sont depuis des mois remis de CPR en CPR.